TOUR
REPORT (2 dates!!!) Aout 2003
Toulouse
+ Montpellier.
Rédigé
par Hugues PINKBIRD, Guitariste-shalala
Censure: Olivier Gasoil!!!
Nasser Pink : basse
Rémi Pink : Batterie
Olivier Pink : chant
Cécile Pink : GPS
François Pink : Roadie+photos
Hugues Pink : guitare
Mercredi 27septembre, Le fantomas - Toulouse
14h00 :
Chargement du camion.
Petit arrêt à Aix, ou nous récupérons François
.
Olivier ne nous laisse même pas le temps de prendre le café
car, arguant du fait qu’ayant l’habitude des tournées
avec Gasolheads, il pense qu’ « on va arriver en retard…
».
Dans le camion, il fait très chaud, on est hyper serrés
et en plus Rémi met un disque de merde.
Je sens que je vais commencer à me plaindre, alors je décide
d’aller dormir un peu à l’arrière, mais en
vain…
18h00 (précises)
:
Arrivée à Toulouse, ou nous tournons un peu dans la ville.
Olivier, fort de son expérience des tournées avec Gasolheads
prétend connaître la ville très, très bien.
Cécile, qui a eu une brève liaison l’année
dernière avec Jérôme, le bassiste des Fuckin’Jesus
Christ Junkies, combo garage punk originaire de Carcassonne, affirme
qu’elle connaît mieux Toulouse qu’Olivier : «
Alors tais toi steplait, pasque bon… » Ils se disputent
un peu, puis ils boudent.
18h30 :
Arrivée au Fantômas, ou nous sommes accueillis par Laurent
, chanteur du Jerry Spider Gang, qui a organisé le concert.
Un petit gros à rouflaquettes, très dynamique s’occupe
de la direction technique des opérations : « l’ampli
guitare va ici et l’ampli basse là. Ok ? »
Nous déchargeons le matos pendant que François notre roadie
fume des clopes en pensant à des femmes à poil.
On fait les balances, Olivier et Nasser se disputent : Nasser veut balancer
avec « lick my balls » alors qu’ Olivier préférerait
« smell it» .
Rémi s’en fout, puisque lui, il joue toujours la même
chose, et donc nous optons pour « Finger me down »…

Cool
show in Toulouse
19h00 :
Arrivée des Hydromatics avec qui on partage l’affiche.
C’est Laurent, le guitariste des Dogs, sorte de Stéphane
Eicher punk, qui tient la basse.
Scott Morgan, pionnier du rock high energy joue sur mon ampli et demande
à voir ma Gretsch Sparkle Jet.
Plus tard, j’assiste à une conversation téléphonique
entre Andy, le batteur des Hydromatics et Scott Asheton, ce qui fait
de moi une légende du rock.
Pour fêter ça, je commande un gin tonic, que le serveur
du Fantômas visiblement soucieux de notre santé me servira
sans gin…
20h00 :
Respectant à la lettre la convention mondiale du Rock’n
Roll, nous prenons un peu de speed dans le camion, mais pas Rémi
qui lui n’a pas besoin de ça pour jouer comme une merde...
On met nos tenues de concert, mais pas Rémi qui lui n’a
pas besoin de ça pour avoir une dégaine de merde.

Having
fun, dope and sex...
21h00:
Début du concert.
La salle est pleine, le son est pas mal et on joue plutôt bien,
même que des filles dansent au premier rang.
Les gens aiment bien le concert, sauf Cécile qui trouve que ça
ressemble aux Teenage Rippers from Outer Space, mais en moins bien…
22h00 :
Concert des Hydromatics.
On écoute quelques chansons, puis on va dehors pour dire du mal
des gens.
On se moque d’un grand type tout mou qui essaye de ressembler
à Thunders mais qui fait plutôt penser à M.
Cécile discute avec deux ivrognes (Biiiiiip!
Censure!): il s’agit en fait de deux « super
copains » dont elle a fait la connaissance dans le Jura à
l’occasion d’un concert des Swinging Dead Rats ( à
l’époque ou y avait Fred des Supersonic Fuckers à
la basse)…
Laurent des Dogs me fait penser à ma tante.
Nasser commande une vodka-pomme : le serveur ne comptant pas à
la dépense ne lésine pas sur le jus de pomme.
Puis, nous prenons de la cocaïne.
Petite séance photo : on montre nos culs derrière le camion
pendant que le roadie des Hydromatics, ce bâtard pourri, tente
de voler ma guitare.
Par chance, une photo le trahit : sur l’appareil numérique
de Rémi, on le distingue, un peu flou, se faufilant à
pas de loup dans la foule avec ma guitare à la main.
Ivre de rage, je le somme de me la restituer sur le champ, car sinon
« ça va chier grave … »
L’individu, en larmes, obtempère sans discuter et se répand
en excuses un peu douteuses :
Je décide de lui fracasser la tête avec un démonte-pneu,
mais violemment ceinturé par François et Rémi,
je suis contraint de laisser tomber.
Pour me calmer, je commande une tournée de gins-tonic : le serveur,
dans un élan de générosité un peu fou, nous
offre à la place 2 canettes de Koenigsbraü de sa réserve
personnelle qu’il gardait pour une grande occasion.
2h00 :
Chargement du camion, puis direction l’appart de lo Spider pour
une petite soirée privée à laquelle Cécile
a convié ses 2 « super copains », expliquant à
Nasser, visiblement peu enthousiaste, que « ils sont un peu saouls,
mais c’est cool qu’on fasse leur connaissance »…
Nous sommes 9 dans le studio de Lo, genre de petit temple consacré
au Rock : Etagères pleines de vinyles, grattes ciels de CDs,
murs recouverts d’affiches…
On propose d’aller dans le jardin, mais Lo nous en dissuade d’une
salve de grognements inintelligibles.
On s ‘assied par terre autour d’une bouteille de vodka,
sauf Ned et sa copine qui doivent absolument s’absenter un petit
moment pour s’engueuler, ce que nous comprenons fort bien
Florent, l’autre super copain de Cécile, propose de mettre
des trips dans la bouteille de vodka ce qui, vu son état, est
une bonne idée.
Interprétant notre refus général comme de la timidité,
il jette 2 petits buvards dans la bouteille…
Ah oui : C’est à ce moment-là qu’on a repris
du speed.
Florent sort de la salle de bain, l’air un peu gêné
expliquant qu’en voulant réparer la lunette des wc qu’il
venait juste de casser, il avait perdu l’équilibre, et
que pour ne pas tomber il s’était raccroché au rideau
de douche. C’est ainsi qu’il l’avait arraché,
tringle y comprise…
Puis ligoté dans le rideau, sa tête a heurté l’armoire
à pharmacie, qui visiblement mal fixée, s’est arrachée
toute seule du mur.
Puis il s’excuse et rassure Lo : « Je vais aller rouler
un joint dans le jardin et ensuite je vais nettoyer un peu… »
Il ouvre vivement la fenêtre donnant sur le jardin et casse un
petit ventilateur et quelques bibelots : Confus, il manifeste l’envie
de « vouloir ramasser », mais il shoote malencontreusement
dans un plateau et envoie balader nos verres pleins et la bouteille
de vodka à l’autre bout de la pièce.
Puis, il tombe sur la table basse.
Voulant se ressaisir, il se dirige vers une chaise et écrase
au passage un coffret collector de Père Ubu, qu’il avait
de prime abord pris pour une vieille boîte à chaussures.
Il parvient tout de même a s’asseoir sur une chaise et entreprend
fébrilement de « rouler un buzz », afin de reprendre
des forces.
Lo, sous l’emprise de la drogue, semble manifester un intérêt
vif et soudain pour la beauté méditerranéenne de
Nasser ("sérieux mec,j’t’apprécie grââââve…
"), et ne se formalise pas de la mise à sac de son appart.
Le moment me paraît opportun pour faire remarquer à Cécile
que même si "ils sont un peu saoûls, je suis très
content d’ avoir fait la connaissance de ses deux super copains…"
Ensuite, elle boude.

Elvis-François,
Rox et Rouky, Lo' Spider binade...
6h00 :
Ned et sa copine sont de retour.
Ned propose a Lo de « mettre un disque bien rock’n roll
: du psycho, par exemple… »
Par chance, Lo préfère écouter les Barracudas,
mélange mal produit des Dogs et de I Muvrini.
Pendant ce temps, la copine de Ned s’allonge sur François
croyant que c’était un lit : celui-ci juge alors préférable
d’aller prendre un peu de repos dans le camion.
Florent, distrait par cette soudaine agitation, a égaré
le joint qu’il était entrain de rouler et se met à
sa recherche dans la cuisine, et à cette occasion, casse un peu
de vaisselle.
Il abandonne les recherches, jugeant plus simple d’en rouler un
autre.
Malheureusement, Ned, en pleine forme, lui tombe dessus et expédie
le mix dans la stratosphère…
Lo, tout à coup un peu rabat-joie, propose a Ned et Florent de
partir, alors qu’on commençait a peine à s’amuser…
Ensuite, on dort un peu.
Jeudi 28 septembre, Toulouse.
11h00 :
On se réveille tous en pleine forme, Olivier enfile son jogging
et part courir quelques kilomètres, puis on va dans le centre
ville pour déjeuner…
14h00 :
On laisse Olivier dans le camion avec un grand bol d’eau fraîche
pendant qu’on va faire le tour des disquaires et des fripes.
Cécile achète un petit blouson en cuir qui lui va super
bien…
Moi, par contre je n’arrive pas à mettre la main sur un
seul disque de Rockabilly et je ne trouve aucune fringue à ma
taille : j’en conclus donc que Toulouse est définitivement
une ville de merde, remplie de vendeurs ringards qui comprennent rien
au Rock’n roll, je les encule tous.
Puis, dans un long monologue, je peste contre toutes ces villes étudiantes
merdiques, genre Montpellier ou Aix en Provence, peuplées de
petits bourges de merde habillés comme des pédés
qui glandent pendant 10 ans à la Fac ou aux Beaux Arts et qui
vont le soir boire des whiskies-coca dans des clubs hyper tendance ou
un DJ en tongs passe des disques de Moby .
Qu’ils aillent tous se faire enculer ces ringards.
Mais comme personne ne m’écoute, je me sens soudain très
seul…
Le
seul rocker de marseille se repose / Olivier Gasoil, lui, reste cool...
17h00 :
Départ pour Montpellier, justement.
Dans le camion, il fait super chaud, Olivier prend toute la place et
en plus Rémi à mis un disque de grunge (genre Alice in
Chains of The Stone Age) : J’arrive pas à dormir et je
commence à me plaindre un peu, par vengeance.
Ce soir, on ne joue pas mais on va voir un concert en plein air : Booboos
+ the What + Swine Fever + Hydromatics…
19h00 :
On arrive à Montpellier, fief de Cécile qui se dispute
un petit peu avec Olivier : « non, c’est à droite
après la gare, jte rappelle que j’ai quand même habité
ici pendant 3 ans alors tais toi steplaît, pasque bon… »
Haha.
19h30 :
On arrive à la Pleine Lune, petit club dans le quartier de Figuerolles
: On loge dans l’appart au dessus.
Olivier, qui a l’habitude des tournées avec Gasolheads
nous prévient : « c’est un peu pourri… »
En fait, l’appart est une véritable décharge publique,
mais en plus sale : papier peint en lambeaux, moisissure, moquette pourrie,
matelas pisseux, carreaux cassés, fringues et chaussures de crusties
abandonnées, installation électrique datant de l’époque
du premier single de Carl Perkins…
Odeur insoutenable : L’appart étant vide depuis de mois,
il a été squatté par des chats géants qui,
aux dires du patron du club ont laissé des « petites signatures
» : En fait tout l’appart est recouvert de grosses merdes
puantes, salle de bain et baignoire y compris.
Je décide de ne plus jamais prendre de douche de toute ma vie,
puis je maudis cette ville de merde, les paysans qui y habitent et tous
les patrons de club du monde.
Nous décidons donc de nous rendre au concert le plus vite possible.
20h30 :
Par chance, nous manquons la prestation des Booboos
Les gens s’écartent sur notre passage tellement on pue
la pisse de chat…
The What , groupe de Marc ( le boss du Subsonic ) entre en scène.
Je suis très tenté de dire du mal de ce groupe, surtout
parce qu’il s’agit de super copains à Cécile,
mais je m’abstiens, car je devine que ça pourrait nuire
à ma carrière : Il m’a fallu 12 ans pour être
admis dans le milieu du Punk Rock, ça serait ballot de tout gâcher
maintenant. (Biiiiiip! Censure!)
François notre roadie : « C’est vraiment du temps
et du fric de foutu en l’air de monter un groupe aussi pourri
» , mais c’est pas moi qui l’a dit …
Dans la foule,
j’aperçois Cécile qui discute avec Flo, l’ex-copine
du premier batteur des Teenage Weirdos, combo surf-punk originaire de
Besançon : C’est con, les Wankers ont annulé leur
concert à Mulhouse…
Par contre, ils jouent à Brest en décembre et y a justement
Gé des Fuzz Bombs qui y va en voiture : le truc c’est qu’y
faut monter à Dijon en train…
Mais bon, pour une fois que les Wankers jouent en France…
Ensuite, c’est
Swine Fever qui joue :
J’avais adoré les voir à Marseille, mais ce soir
je trouve que c’est un peu moins bon, c’est dommage, c’est
surtout le son qui est très mauvais : le charley manque de réverb,
il aurait fallu couper un peu dans les graves autour de 350 Hz et remonter
un peu le release du compresseur-limiter sur la caisse claire. De plus,
je me demande si les micros des toms ne sont pas hors-phase…
22h00 :
Concert des Hydromatics.
Laurent (des Dogs) porte un petit pantalon noir très serré
avec des santiags basses et il me fait vraiment beaucoup penser à
ma tante.
En tout cas, le concert est très, très bon : Scott chante
super bien, ça joue super en place et je repère quelques
morceaux vraiment excellents, notamment « You’re so vain
»…
Final orgasmique sur « City Slang », hymne international
du Detroit Sound. Wow ! ! !
Désolé, difficile de dire du mal des Hydromatics, même
en cherchant bien…
Ah, j’oubliais : Un gros punk à crête, quinquagénaire
et, à coup sûr complètement con, pogote tout seul…
Vous l’aurez compris, c’est un super copain à Cécile
qui s’appelle Kermitt, ça ne s’invente pas…
Rémi tente de draguer une jolie fille, mais elle s’en va
car elle trouve qu’il sent la merde de chat.
00h00 :
On traîne un peu les pieds pour rentrer à l’appart,
peu désireux d’aller nous coucher dans une litière
à chat géant.
On réveille Nasser et Olivier déjà rentrés
afin de fumer quelques joints : Olivier, défoncé et en
slip, imite Jacques Chirac dans l’indifférence générale.
On dort, car Olivier, mettant a profit l’expérience acquise
durant les tournées avec Gasolheads, nous conseille de nous coucher
tôt pour être en forme demain.
Vendredi
29 septembre, Montpellier, La Taf.
11h00 :
J’arrive à me laver sans marcher dans la merde : Je pose
un pied sur le rebord de la baignoire, l’autre sur le robinet
et je me cramponne au rideau de douche avec une main.
Par contre, pas moyen de me savonner la raie du cul, tant pis je me
la frotterai toute à l’heure avec la serviette de François.
On sort déjeuner
en ville sur un petite place ombragée à 10 min de l’appart,
durant lesquelles Cécile rencontre 17 super copains…
À table, je suis fatigué, j’ai chaud et j’aime
pas Montpellier: Ville de merde, plein d’étudiants, super
chéros, trop de punk à chiens, infesté de rockers
du samedi soir et de connasses habillées comme des putes, bref,
j’encule tous ces petits bourges de merde.
(Biiiiiip! Censure!)
Je change habilement de sujet en disant du mal de Rémi, qui s’est
absenté un petit moment pour relever ses Mails…
14h00 :
Disquaires et fripes : Comme d’hab pas de disques de Carl Perkins
ni de fringues à ma taille, quelle ville à chier. Vivement
qu’on joue et qu’on se casse.
On fait un tour chez Cosmic Groove, spécialisé musique
black hyper au top qui déchire vegra de la bebon.
Le vendeur est chauve et porte des tongs, mais je lui demande quand
même s’il a pas le 3ème album de Lynn Collins : il
me répond que non, car elle n’en a fait qu’un seul…
Bizarre, j’en ai 2 chez moi, mais bon, il doit avoir raison puisqu’il
est disquaire. Je regrette pas de lui avoir volé un coffret à
1200 balles à ce ringard.
Après on va à La Seranne, un autre disquaire, chez lequel
François me souffle sous le nez l’original de la BO du
Rocky Horror Picture Show .
Comme il n’arrête pas de me narguer, je lui dis que je m’en
fous car je l’ai déjà acheté il y a10 ans
quand lui il écoutait encore Jamiroquai et Lenny Kravitz.
Cécile achète l’intégrale de la discographie
des Real Cool Killers, c’est-à-dire un 45 tours.
J’achète une rareté de Motorhead pour faire croire
que je suis cool, et comme j’en suis déjà à
7 pages, maintenant je vais abréger…
17h00 :
On arrive à la TAF, où on joue ce soir avec Super Beatnik
qui font du Stoner rock: C’est exactement pareil que Black Sabbath,
mais pour les plus jeunes.
Il y a aussi Marvin qui joue du Post – Rock (François m’explique
que c’est de la musique pour les facteurs…)
Pascal Neurotic, qui commence à se faire chier grave au sein
des Neurotic Swingers, nous a rejoints et on fait la connaissance de
Stéphane, un super copain à Cécile qui joue dans
The Courges avec Charlélie Couture, le dessinateur de BD.
On écoute un petit peu Super Beatnik, puis on regarde Marvin
car la fille au synthé a des gros seins.
On
joue comme des merdes à Montpellier...
22h00 :
C’est à nous : On joue super mal, mais heureusement pas
longtemps.
Y a que des étudiants en Eco dans le public, on peut pas dire
qu’on ait du succès : Pascal, qui s’est envoyé
2 ecsta est le seul à trouver ça cool.
En plus, Olivier marche sur des gens et des fois, il leur touche les
couilles….
Un peu honteux de notre prestation, je laisse Olivier aller réclamer
notre cachet et je propose qu’on s’en aille le plus vite
possible.
02h00 :
Pascal propose d’aller faire un tour au Rockstore, histoire de
se dire qu’il a pas complètement niqué sa soirée.
On ramasse Stéphane Courge dans une brouette, on le sangle à
l’arrière du camion et hop direction le Rockstore…
Olivier, de faible constitution, préfère rester dormir
dans le camion, sous prétexte d’être un peu usé
par des années de tournées au sein de Gasolheads et tient
compagnie à Stéphane évanoui sur la banquette…
Nous pendant ce temps on se saoule la gueule à la bière
au Rockstore et on danse un peu sur les Red Hot Chili Peppers.
J’essaie de me réconcilier avec Cécile, mais je
renverse sans faire exprès mon verre sur elle, ce qui règle
à mon avis définitivement la question…
Sur la piste, Nasser a beaucoup de succès avec de petites étudiantes
bêtes et friquées qui n’ont jamais vu d’arabe
de leur vie, à part au Club Med d’Essaouira ou alors en
photo dans Géo…
Y'a
un ivrogne que ça amuse / Stef' est soul et dort sur le trottoir...
06h00 :
En regagnant le camion, on retrouve Stéphane, la bite à
l’air, endormi par terre entre deux voitures : On le porte jusqu’à
chez lui et Pascal qui est un peu pédé sur les bords,
me fait remarquer qu’il a "vraiment un très, très
beau sexe… ".
Puis on prend la route, François au volant.
Dans le camion, tout le monde dort : C’est dommage, j’aurais
bien aimé me plaindre un peu ou alors dire du mal de quelqu’un.
Mais ça fait rien, dès que j’arrive chez moi, je
réveille ma copine… Bonne Nuit.
RETOUR
NEWS
Merci
à Dig It!/Lo' Spider/Fyfy & la Taf!!!